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Le havre et ailleurs vu par Tce76

18 novembre 2007

Fin de journée à Saintes

Saintes est située dans le département de la Charente-Maritime, sur une boucle de la Charente, entre La Rochelle et Bordeaux.

Avant la conquête romaine, la région de la Charente est occupée par le peuple gaulois des Santons qui donna son nom à la Saintonge et à la ville de Saintes. Capitale de la plus grande province de Gaule, Saintes est dotée de nombreux monuments : un amphithéâtre, un arc, des thermes et un aqueduc. On estime que la ville comptait à l'époque des romains plus de 15 000 habitants et que ses limites coïncidaient avec les limites actuelles.

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L'Amphithéâtre de Saintes, construit sous le règne de Claude Ier, vers 40 après JC, mesurant 126 sur 102 mètres et qui pouvait accueillir 15 000 personnes. L'amphithéâtre est reconnaissable à sa structure particulière, la cavea ou ensemble de gradins, appuyée sur les flancs du vallon et sur un remblai.


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Les reflets de St Pierre dans la Charente.

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l'Arc de Germanicus, édifié en 18 ou 19 après J.-C. par un notable saintais

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Pont Bernard Palissy

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La Cathédrale Saint-Pierre débutée au XIIe siècle et achevée au XVIIe siècle.

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La lumière divine.


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La passerelle piétonne enjambant la Charente.

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17 novembre 2007

Les "Lapidiales" de Port d'Envaux

Cette association parrainée par Ousman Saw est née en Octobre 2000 de la rencontre d’Alain Tenenbaum, à la recherche d’un site depuis plusieurs années et de la Commune de Port d’Envaux propriétaire d’une ancienne carrière au lieu dit « Les Chabossières » sur la route de Port d’Envaux à Plassay qui a loué ce site pour une somme symbolique aux Lapidiales.

Beau, étrange et glauque à la fois... visite:

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16 novembre 2007

Eglises...

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Sous quelques gouttes.

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Lumière céleste?

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Port d'Envaux, la patriote !

15 novembre 2007

Rochefort sur mer - l'Hermione -

Depuis 1997, une association s'est donné pour projet de reconstruire à l'identique la frégate l'Hermione à bord de laquelle La Fayette partit en 1780 rejoindre les insurgés américains au cours de la guerre d'indépendance des États-Unis d'Amérique.

La version originale du navire fut construite en 11 mois grâce à la collaboration de centaines de travailleurs, bagnards compris, pour un total de 35 000 journées de travail.

L'équipe de reconstruction du navire s'est attachée à effectuer une reconstruction à l'identique et à faire partager cela au public à l'aide de divers stands (forgeron etc.) et d'une visite guidée du chantier. Le chantier est installé dans la double forme de radoub ( espèce de cale sèche en pierre) du XVIIe siècle située à Rochefort et les visites sont une source de financement pour le chantier.

En raison de difficultés d'approvisionnement, des bois humides, etc., l'association Hermione-La Fayette a décidé de modifier la construction du navire. Sa mise à l'eau prévue fin 2008 avec une coque nue, non équipée et non armée et ensuite la réalisation à flot pendant 2 ans des travaux d'aménagement et d'équipement est suspendue. Pour garantir la qualité du bordage, l'association a décidé de réaliser l'ensemble du bateau à sec sur le site actuel du chantier et de mettre l'Hermione à l'eau entièrement équipée et prête à naviguer. Sa mise à l'eau n'est pas prévue avant le courant de l'année 2011.


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Un défi technique dans le respect de l’authenticité : l’ambition de l’Association Hermione-La Fayette est de reconstruire le plus fidèlement possible à la frégate d’origine, tout en tenant compte des contraintes règlementaires actuelles, notamment en matière de navigabilité, un navire de plus de 65 m de long portant trois mâts et 1 500 m2 de voilure. Un navire dont la coque est entièrement réalisée en chêne.

Quelques autres chiffres illustrent l'extraordinaire défi relevé à Rochefort :

  • un grand mât à 54 mètres au dessus de la quille
  • 2 000 chênes sélectionnés dans les forêts françaises
  • un puzzle de plus de 400 000 pièces de bois et de métal
  • 1 000 poulies
  • 1 tonne d'étoupe pour le calfatage
  • 26 canons tirant des boulets de 12 livres sur le pont de batterie et 8 canons tirant des boulets de 6 livres sur le pont de gaillard.


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Traçage de la coque au sol.

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Assemblage de la charpente


Situation du chantier en Novembre 2007:

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Constuction d'une chaloupe.

14 novembre 2007

Rochefort sur mer - La Corderie Royale -

Un peu d'histoire:

Rochefort était une partie de la ligne de défense de la côte d'Aunis et de Saintonge et de la vallée de la Charente. Le château de Rochefort, isolé dans la boucle de la Charente n'a apparemment pas joué d'autre rôle que celui de surveiller le fleuve. Le seigneur qui contrôlait tout l'accès à la rive nord de la Charente avait un pouvoir cependant limité par la présence des autres châteaux aux alentours.

À la fin du XIIIe siècle la famille de Rochefort s'éteint avec Gilbert de Rochefort. Sa tante, vend alors le domaine à Philippe le Bel, intéressé car le domaine se situe à ce moment là sur une frontière naturelle. Rochefort passera ensuite aux main d'Édouard III d'Angleterre en 1360 via le traité de Brétigny et ce jusqu'en 1372, où Charles V le reprend. Il le gardera en sa possession jusqu'en 1462, date à laquelle il passe ensuite aux mains des puissantes familles de Coétivy et de la Trémoille. En 1537, Rochefort repasse encore dans le domaine royal. Henri IV vend le 11 septembre 1599, la terre de Rochefort à un petit seigneur, Adrien de Lauzeré, 1er valet de chambre du roi. Le domaine restera en possession de sa famille jusqu'en 1665.

Blason de la ville de Rochefort

Aux alentours de 1660, la marine française, créée par Richelieu est en mauvais état, elle ne compte plus que quelques navires capables de prendre la mer. Louis XIV charge alors Colbert de Terron de trouver un lieu sur la côte Atlantique capable d'accueillir un arsenal qui devienne un lieu de « refuge, de défense et d'approvisionnement ». Après quelques années de recherches sur la côte, le lieu fut choisi en décembre 1665, ce serait Rochefort. Plusieurs raisons ont conduit au choix de ce site :

  • La situation à une vingtaine de kilomètres de la mer par la Charente, garantissait une protection contre l'envahisseur maritime.
  • La Saintonge était riche en matière premières (le bois, le sel ...)

En 1666, sur ordre de Louis XIV les restes du château de Rochefort furent rasés, dans le but de créer un arsenal militaire pour abriter la flotte du Ponant. Le choix de Rochefort fut un compromis entre les propriétaires de deux villes préalablement choisies, Fouras et Tonnay-Charente ; Colbert de Terron sut convaincre le conseil du roi de choisir à mi-chemin entre ces deux villes, à Rochefort. L'Arsenal est donc construit, accueillant ateliers et magasins. Le bâtiment de la Corderie Royale est alors construit.


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La Corderie Royale est l'un des bâtiments les plus importants de l'arsenal et ce fut l'un des premiers construits lors de la création de la ville en 1666. L'architecte de la corderie fut François Blondel qui lança les travaux en mars 1666. Envoyé aux Antilles, il ne put constater le résultat de ses plans.

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Finalement, après plus de trois ans de travail, la construction s'acheva en juin 1669.

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Pendant près de deux cents ans, le bâtiment long de plus de 370 mètres fut utilisé pour réaliser les cordages de la marine royale. La longueur du bâtiment central correspondait à la fabrication d'un cordage d'une encablure d'un seul tenant. L'aile principale est bornée par deux pavillons. Au nord, celui destiné au stockage du chanvre et au sud, celui destiné au goudronnage du cordage.


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On utilisait à la Corderie du chanvre qui arrivait des provinces de France et de Rīga en mer Baltique afin de réaliser des cordages, dont les plus grand, une fois terminés mesuraient une encablure, soit 200 mètres de long. Toutes les étapes étaient prises en charge à l'arsenal, jusqu'au goudronnage pour éviter que les cordages ne pourrissent en mer.

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13 novembre 2007

Cognac

La ville de Cognac est située sur les rives de la Charente en aval d'Angoulême (44 km) et Jarnac (15 km), et en amont de Saintes (29 km). Les origines de la ville de Cognac ne sont pas entièrement connues. On trouve des traces des origines de Cognac dans le nom d'un lieu Conniacum (domaine de Connius) cité au Ier siècle qui était le domaine d'un chef gallo-romain ou logeaient sa famille et ses esclaves et que beaucoup pensent être l'origine de Cognac.                                   Un peu plus tard, des traces attestent d'une présence sûre au faubourg Saint-Martin d'un petit village carolingien et mérovingien autour d'une fontaine votive qui sera transformée au IVe siècle en chapelle, probablement par l'évêque saint Martin lui-même. La nécropole proche de l'église Saint-Martin a été utilisée de VIIe siècle au XVIIIe siècle et a longtemps été la plus grande nécropole de la région.                                                                                                                    En 1031, ce sont les Bénédictins qui s'installent sur les hauteurs pour construire leur prieuré et une église (l'église Saint-Léger). Un petit bourg se forme alors autour du castrum et du prieuré.                                                                      Vers 1200, la seigneurie de Cognac passe sous la domination de la maison d'Angleterre. C'est aussi à cette période que le château est reconstruit en pierre et qu'une première fortification cercle le bourg en devenir.                                         Au XIVe siècle, Philippe le Bel rattache la seigneurie de Cognac à la couronne de France. Pendant la guerre de Cent Ans au gré des combats et des traités, elle changea souvent de suzerain.                                                                                En 1494, naissance à Cognac du futur roi de France : François Ier, qui plus tard lui accorda le privilège de commerce du sel par la rivière, assurant un premier développement à la ville.                                                                                   En 1610, un certain Jacques Roux vend à Cognac une eau-de-vie qui est considérée comme l'ancêtre du cognac. Au début du XVIIIe siècle, la ville de Cognac entre doucement dans l'ère moderne : quelques familles anglaises s'installent à Cognac et dans sa région, pour y développer le commerce d'eaux-de-vie : Jean Martell (1720), Rémy-Martin (1724), Thomas Hine (1763) à Jarnac, Richard Hennessy (1765) à côté de familles locales comme Augier et Delamain à Jarnac.

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Le pont St Jacques chevauchant la Charente.

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Couleurs matinales


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Le parvis de l'église St Léger.

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Le couvent des Recollets.


Le point central de la ville;  la place Francois 1er:

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Superbe carroussel:

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12 novembre 2007

Dans les vignes du Seigneur

En Charente et en Charente-maritime, la terre et l'océan s'unissent pour offrir à la vigne un climat idéal. Le vignoble s'étend sur les coteaux calcaires de l'aire d'appellation d'origine controlée "Cognac" et "Pineau" où, depuis plus de 4 sciècles, les vignerons respectent la même tradition et le même savoir-faire dans l'élaboration de produits de grande qualité. Les paysages de plaines et de collines sont d'une grande douceur, s'étendant de part et d'autre du fleuve Charente. Ici les vignobles de Sainte Foy, hameau de la commune de Pérignac (17).

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Couleurs automnales:

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La terre plantée de cépage blancs donne naissance aux 6 crus de Cognac: La grande et la petite champagne, les Borderies, les Fins Bois, et les Bois Ordinaires. Chacun de ces crus a sa propre personalité. Ici à Sainte Foy, nous sommes en Petite Champagne, à la limte des 2 départements charentais.

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Les détails de la fabrication du Cognac et du pineau seront précisés dans un autre post.

11 novembre 2007

Pons, cité médiévale

Ce billet est le premier d'une petite série consacrée, à la région Poitou-Charentes et plus particulièrement dans le triangle "Saintes, Rochefort et bien- sûr Cognac". En effet, durant  ces 4 jours sur place, (merci encore à nos amis Saintongeois - Egyptiens ), nous avons visités la région  autour du village de Pérignac, en plein coeur de l'appellation "Cognac". Vous découvrirez ainsi cette autre magnifique région de France au travers de mes quelques clichés.

1ère étape, la cité médiévale de Pons:


Un peu d'histoire:

Situé au cœur de la Saintonge romane, Pons était une étape importante pour les pèlerins en route vers Saint Jacques de Compostelle. Son hôpital, qui était alors en dehors de la cité, accueillait les pèlerins qui arrivaient après la fermeture des portes de la ville. La voûte de l’hospice date du XIIème siècle et elle est la seule de ce genre à subsister en Europe ! Cet ancien hôpital est d’ailleurs classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco !
Mais la ville fut aussi le domaine des puissants Sires de Pons. En témoignent aujourd’hui un vaste château et son imposant donjon.
Ce dernier, chef d’œuvre de l’architecture du Moyen Age est particulièrement bien conservé et offre au visiteur courageux, un superbe panorama sur la vallée de la Seugne.

Outre son patrimoine architectural impressionnant, le nom de Pons ( le S ne se prononce pas) est aussi associé à une gourmandise : les biscuits des "sires de Pons", produits ici de façon traditionnelle depuis le début du XXème siècle.

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Les murailles à la tombée de la nuit.

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Le donjon de Pons:

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  • Donjon du XIIe siècle, haut de 30 mètres, large de 15 mètres. Ses murs font entre 2,50 m et 4,40 m d'épaisseur. Édifié par Geoffroy III, sire de Pons en 1187. Il remplace un donjon plus ancien du XIe siècle, détruit par Richard Cœur de Lion venu mater une révolte de ses vassaux de Saintonge en 1179. Il s'agit du plus grand et du mieux conservé des donjons de Saintonge. Son couronnement actuel est le résultat d'une modification et d'une modernisation avec des créneaux fantaisie et de faux mâchicoulis au début du XXe siècle.


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10 novembre 2007

Une journée à bord de l'étoile Molène

Thonier mixte à sa naissance, Etoile Molène est un dundee thonier construit au chantier Tertu de Camaret en 1954. Il se consacre alternativement à la pêche au thon dans le Golfe de Gascogne et au chalutage en Irlande.
Entièrement restauré, sa capacité d'accueil est de 28 personnes à la journée, 20 en croisière.

Long de 35 mètres hors tout, il
porte jusqu’à 420 m2 de toile et déplace 125 tonnes pour un tirant d’eau de 3,80 mètres.


Jeudi 1er Novembre, après une annulation, je me suis finalement retrouvé à bord de l'étoile Molène, pour une ballade en mer de 10h30 à 18h00. Peu de vent, mais malgré tout, toutes voiles dehors, nous filons jusqu'au large de Caen sous un temps gris et froid. Entre dégustation de fruits de mers et vin blanc, voici les clichés réalisés:

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Dans le sas quinette

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Dans l'avant-port

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La digue Nord

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La digue Sud

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Sur le pont

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Pas chaud autour du buffet !

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Paré à la manoeuvre !

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Oh hisse, oh hisse !

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Relax, mais friquet !


Dans les eaux maritimes de Caen

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Puis, retour aux bercailles !

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Sous bonne escorte !

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Terminus, tout le monde descend !

( Merci Muriel)

9 novembre 2007

Fin de série

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Banque Populaire

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Gitana II

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Sirène gitane...

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Formule 1 des mers !

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Sopra

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V

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H


Brossard

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Tous ensemble

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Le havre et ailleurs vu par Tce76
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