Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le havre et ailleurs vu par Tce76
13 février 2008

Et ses gondoles...

Excursion pittoresque en gondole:

Le nom de gondole est mentionné pour la première fois dans un décret du doge Vitale Falier en 1094. Mais son aspect actuel remonte en partie au XVIIIe siècle. Le Sénat, en charge des affaires courantes, imposa en 1630 la couleur noire afin de mettre un terme à la compétition ruineuse qui opposait les riches vénitiens, ambitieux de posséder l’embarcation la plus richement décorée.

P1000767_20

Un peu de technique:

La gondole aujourd’hui utilisée à Venise est constituée de 280 morceaux de bois (chêne mélèze, noyer, cerisier, tilleul, cèdre et contreplaqué) et de deux pièces métalliques situées en proue et en poupe. L’embarcation mesure 10,80 mètres de long et 1,38 mètres de large pour un poids de 600 kilogrammes. Basse et légère pour être maniable, elle est propulsée par un seul rameur qui se tient debout à l’arrière gauche en ramant du côté droit, d’où l’asymétrie de la gondole, modification introduite au XIXe siècle. L’axe transversal est ainsi décalé vers la droite pour tenir compte du poids du gondolier tandis que le côté gauche est plus courbé afin de garder une trajectoire droite.

L’unique rame est constituée de bois indonésien et mesure 4,20 mètres. Plate, elle n’est pas fixée, ce qui permet de la dégager rapidement, et s’appuie simplement sur la forcola, pièce en bois généralement constituée de noyer, coupée dans un seul morceau de bois et taillée selon les mensurations du gondolier. Les morsi (mors), ces huit échancrures arrondies, sont utilisés pour ramer. Chacun est utilisé pour une manœuvre précise (marche avant, marche arrière, virage court, rotation sur place). Le cavai (« cheval »), ornement à mi-longueur de la gondole au niveau des accoudoirs, représente des figures allégoriques comme un hippocampes ou une sirène.

Le fero de prova (terme venitien pour désigner la figure de proue de la gondole) était à l’origine utilisé pour contrebalancer le poids du gondolier. Au cours du XVIIe siècle, il acquit une symbolique précise. Les six barres horizontales parallèles symbolisent les six sestieri (« quartiers ») de Venise et la barre située en arrière l’île de la Giudecca. La courbure symbolise quant à elle le Grand Canal. Enfin, l’espace vide formé par la rencontre de la figure supérieure et de la première barre représente le Pont du Rialto. Il est toujours blanc.

Les squeri construisent les gondoles tandis que les remeri fabriquent les rames et sculptent les forcola. Il faut actuellement environ un mois pour fabriquer une gondole, dont le modèle standard coûte 20 000 euros.

PICT6395_20

PICT6416_20

PICT6596_20

PICT6711_20

PICT6714_20

PICT6845_20

PICT6927_20

Publicité
Publicité
12 février 2008

Murano

En 1201, le Sénat de Venise rédige un décret qui oblige les verriers de Venise à installer leurs fours sur l'île de Murano. De nombreux incendies s'étaient en effet déclarés à Venise qui avaient eu pour cause des fours de verriers et les Vénitiens s'inquiétaient des risques causés à leurs maisons en bois. C'est ainsi que les verriers de Venise furent forcés de transférer leurs fours et ateliers à Murano où il en subsiste aujourd'hui encore une centaine. Chacune des verreries conserve jalousement ses secrets transmis de père en fils.

PICT6317_20

Boulier géant, au pied de la basilique de Murano


La production du verre était très réglementée, non seulement en ce qui concerne l'obtention des licences pour les maîtres-verriers mais également sur le nombre d'ouvriers qu'ils avaient le droit d'employer, catégorie par catégorie. De la même manière, pour mieux contrôler les prix et la production, un calendrier très strict de fonctionnement des fours était édicté par la République de Venise. Ainsi les verreries étaient obligées de respecter un congé annuel qui s'étendait de la mi-août à la mi-janvier.

P1000882_20

(photo prise au TZ3 par Madame)

À l'époque de son apogée, les productions de Murano étaient appréciées et connues dans l'Europe entière et ce jusqu'à Constantinople. De nombreux souverains, de passage à Venise, se déplaçaient jusqu'à Murano pour admirer et commander leur vaisselle, vases, etc...Le savoir-faire des verriers de Murano suscitait bien évidemment de nombreuses convoitises de la part des autres pays européens, et l'on craignait que l'étranger ne découvre le procédé des gens de Murano. C'est pourquoi, dès 1275, l'exportation du verre brut ainsi que des matières qui servaient à le composer, mais également celle du verre cassé, fut interdite par le sénat vénitien. Lorsque Louis XIV, au XVIIe siècle, finit par réussir à débaucher quelques verriers de Murano pour les amener en France, le Conseil des Dix de la République de Venise alla jusqu'à payer des agents pour tuer les ouvriers déserteurs qui refuseraient de rentrer à Murano.

PICT6318_20

D'abord utilitaire la production devint un art d'un grand raffinement qui connaît son apogée du XVIe siècle au XVIIIe siècle. La production actuelle est surtout orientée vers une grande profusion de verrerie de pacotille produite sur place pour assurer les revenus de l'île. Une autre menace pèse sur l'image de marque à Murano : il s'agit de la copie chinoise et autres contrefaçons qui arriveront à bout de l'excellence et de la création. Il reste toutefois, et elles sont en expansion, quelques verreries dites d'art, qui produisent des objets de grande qualité, le plus souvent avec l'aide d'artistes contemporains. On peut citer à ce titre, entre autres, les ateliers Venini, Seguso, Pauly et Ballarin.

PICT6319_20

PICT6320_20


11 février 2008

A la découverte de la cité Vénitienne

Le pont du Rialto:

Le Pont du Rialto (Ponte di Rialto) est l'un des trois ponts qui traverse le Grand Canal. Il est cependant le plus ancien et certainement le plus célèbre d'entre eux et un des monuments les plus visités de Venise. Il constituait jusqu'au XIXe siècle l'unique liaison entre les deux parties de la ville, reliant les sestieri de San Polo et de San Marco. Après l'écroulement de 1444, on réédifia une structure en bois avec un passage entre deux rangées de boutiques et une partie centrale mobile pour permettre le pasage des navires. Au début du XVIe siècle, la République souhaita le reconstruire et demanda des projets à Sansovino, Palladio et Michel-Ange mais suite à un concours, le travail fut confié au bien nommé Antonio da Ponte qui assura la reconstruction du pont en pierre d'Istrie de 1588 à 1591.

PICT6258_20

Le pont actuel, à arche unique sur le Grand Canal de 48 mètres, offre trois passages piétonniers, un au centre entre deux rangées de boutiques installées dans six arches à la montée et six arches à la descente, et deux de chaque côté des boutiques. Les trois allées piétonnières se raccordent au centre du pont par deux arches de plus grandes dimensions.

Sur les reliefs de chaque côté du pont, on peut voir les deux saints patrons de la ville, Théodore et Marc.

PICT6940_20


Le "Gran teatro La Fenice":

La Fenice (en italien : le phénix de la mythologie grecque qui renaît de ses cendres) est un opéra du XVIIIe siècle de style néo-classique décoration rococo. Il est avec la Scala de Milan et le Teatro di San Carlo de Naples un des trois temples les plus prestigieux de l'opéra Italien. Comme son nom l'indique, il a ressuscité trois fois de ses cendres suite aux incendies de 1773, 1846 et 1996.

PICT6816_20

PICT6818_20

Scène en 2005

L'intérieur en 2005.


Santa Maria del Rosario:

Construit par Giorgio Massari entre 1726 et 1735 pour les dominicains, en remplacement de la plus petite église située à quelques pas, l'édifice abrite d'importante oeuvres illustrant de manière magistrale l'art du XVIIIème siècle à Venise.

PICT6830_20


Le "Fontego dei Turchi":

Edifié au XIIIème siècle, le Fontego des turcs est l'un des palais les plus fascinants du Grand canal. Acquis en 1381 par le duché de Ferrare, il fût ensuite utilisé comme entrepôt à partir de 1641 par les marchands Turcs de la lagune. Tombé en ruine avec le déclin des activités commerciales, ce fût grace à John Ruskin, poète et critique de l'art du début du XIXème, qu'il retrouva sa splendeur passée. L'édifice acceuille au 2ème étage le Musée d'histoire Naturelle et ses collections liées à la faune et à la flore de la lagune; on y notera les surprenants exemplaires de coquillages et de fossiles, les herbiers, mais aussi les collections ornitologiques et ichtyologiques.

PICT7030_20


10 février 2008

Santa Maria della Salute

Sa construction fut décidée par le Sénat en 1630, alors qu'une épidémie de peste commencée en 1629 décimait près d'un tiers de la population en deux ans. La construction commença en 1631 et le monument fut achevé en 1681 sous la direction de l'architecte Baldassare Longhena.

Bien que cette basilique n'ait pas d'importance cultuelle particulière, elle est célèbre, souvent représentée sur les peintures et photographies de Venise en raison de son emplacement et de son apparence extérieure distinctive.

On raconte que sous la basilique se trouverait près d'un million de pieux en bois pour soutenir la structure colossale de la basilique.

P1000977_20*

P1000982_20*

PICT6846_20

P1000987_20*

PICT6850_20


La "Punta della Dogana", est l'un des points de vue les plus évocateurs de Venise, ouvert tant sur le bassin de St Marc que sur le Canal de la Giudecca. C'est l'emplacement de la Dogana da Mar, une construction massive édifiée sur les traces d'une tour fortifiée qui faisait partie de l'ancien sustème défensif de la ville. A l'angle, juste derrière la basilique Santa Maria della Salute, on peut y admirer la boule d'or soutenue par deux Atlantes en bronze sculptés par Bernardo Falcone.

PICT6841_20


* : photographies prises avec le TZ3 par Madame.

9 février 2008

Autour de Saint Marc

Extrême concentration architecturale autour de cette place


Quelques vues depuis le Campanile:

P1000786_20

Les coupoles de la Basilique St Marc, et le palais des Doges.


PICT6428_20

Coucher de soleil sur la lagune.

PICT6432_20

Au 1er plan, "la punta della Dogana" et en second, "la chiesa del Redentore".


PICT6445_20

L' "isola di San Giorgio Maggiore"


La "Piazza San Marco":

La place Saint-Marc (du nom de l'apôtre protecteur chrétien de Venise Saint Marc) au bord du Grand Canal, avec la basilique Saint-Marc, le campanile de Saint-Marc et le palais des Doges est le cœur de la ville de Venise.

PICT6427_20

Si elle a aujourd'hui un intérêt avant tout historique, architectural et touristique, elle fut dans le passé le centre politique, religieux et économique de la république de Venise. Elle est surnommée par Napoléon Bonaparte « le plus élégant salon d'Europe ». Cette place, la seule à mériter ce titre (piazza) à Venise, toutes les autres s'appelant campo, forme un quadrilatère irrégulier bordé d'arcades et de monuments remarquables. Ses arcades abritent des cafés et des boutiques de tourisme dont le célèbre Café Florian de 1720 avec son orchestre symphonique en terrasse (7,50 € le Cappuccino et 8,67 € le thé) :

PICT6610_20

PICT6604_20


La "Piazetta San Marco":

PICT6617_20

Délimitée par les palais des Doges (à gauche) et la "libreria Sansoviniana" (à droite), la petite place s'ouvre sur le bassin St Marc: cette configuration lui donne un charme singulier. Au bord du bassin, se trouvent 2 colonnes en granite rapportées d'orient au XIIème siècle.


Le Campanile:

PICT6606_20

Photo prise depuis les balcons de la Basilique San Marco.

Le Campanile de la place Saint-Marc mesure 97 mètres de haut. Il fut construit en 1540. Surnommé autrefois « el padron de casa », il servait de tour de garde. Galilée l'utilisait aussi pour ses observations. Au matin du 14 Juillet 1902 à dix heures, il s'écroula sur lui-même en détruisant également la petite loge de Sansovino (reconstruite en 1904).En revanche, par miracle, il n'y eut aucune victime, à part un chat ! La Basilique Saint Marc, juste à côté, ne subit également heureusement aucun dommage, car les gravats furent stoppés par la “pietra de bando”, la pierre sur laquelle on proclamait les avis. Le campanile fût ensuite reconstruit à l'identique, mais avec des fondations plus solides.


La "Torre dell'Orologio":

PICT6612_20

Construite à proximité de la Basilique à la  fin du XVème scècle, cette horloge monumentale fut dessinée par M. Codussi.

PICT6271_20

Sur la terrasse au sommet de la tour, deux figures en bronze, les "Mores", sonnent les heures en frappant sur une grande cloche.

PICT6268_20

Le mécanisme complexe de l'horlogerie est très interressant, de même que le grand écran à dorures et smalt bleu qui indique les heures, les mouvements lunaires et solaires.


La Basilique San Marco:

La Basilique Saint-Marc (San Marco di Venezia en italien) est la plus importante Basilique de Venise, construite en 828 sur la place Saint-Marc, adjacente et reliée au Campanile de Saint Marc et au Palais des Doges, proche du Grand Canal. Elle est un remarquable exemple d'architecture byzantine construite par le Doge Giustiniano Participazio pour abriter les reliques sacrées de Saint Marc l'évangéliste, puissant saint protecteur de la ville.

PICT6266_20

La façade dotée de 5 portails, est décorée de marbres et de mosaïques splendides, et  est divisée en 2 niveaux par une terrasse. Sur celle-ci, se détachent les 4 chevaux de cuivre doré, envoyés de Constantinople en 1204 au Doge Enrico Dandolo.(les exemplaires originaux sont conservés à l'intérieur de la galerie tout comme les fabuleuses mosaïques de l'atrium narrant les épisodes de la bible). Malheureusement, interdiction de prendre des photos de l'intérieur.

PICT6452_20

PICT6449_20

PICT6450_20

PICT6451_20


Le Palais des Doges:

Un premier Palais des Doges exista durant la République de Venise. Il fut détruit par un grand incendie en 976, qui détruisit également la première Basilique Saint-Marc. Le Palais des Doges actuel fut bâti en 1340. Il abrita les doges de Venise jusqu'en 1789. Ce palais fut pendant de nombreux siècles le siège de l'administration vénitienne. Les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire y étaient centralisés entre les mains du doge.

PICT6790_20

Jusqu’au XVIe siècle, le palais abritait les prisons de Venise situées sous les toits. Elles sont appelées les plombs (i piombi) car leur couverture était faite de plaques de plomb. En été, leur visite est d’ailleurs interdite à certaines heures de la journée car les visiteurs ne pourraient supporter la température qui y règne (plus de 50°C). C’est dans cette prison que fut détenu Giacomo Casanova qui fut le seul à s'en évader.

PICT6349_20

Puis une autre prison de 19 cellules fut construite à côté du palais (la prison des puits) appelée comme cela car elle était non plus sous les toits, mais au rez-de-chaussée et en sous-sol. Les conditions de détention n’y étaient pas meilleures car, si les prisonniers ne souffraient plus de la chaleur intense, ils étaient constamment dans l’humidité et le froid, voire même dans l’eau lors des crues, avec tout ce que de telles conditions entraînent en terme d’hygiène. Cette nouvelle prison et le palais ne sont séparés que par le Rio della Paglia, le seul lien entre ces deux bâtiments étant le Pont des Soupirs, un petit pont de pierre entièrement fermé que les prisonniers traversaient après leur jugement pour gagner leurs geôles.

PICT6791_20

Les prisons des plombs faisaient partie d’une aire cachée du Palais dont personne ne connaissait l’existence. Toute une administration secrète y réglait les affaires politiques et judiciaires de la République. De nombreux hauts fonctionnaires y travaillaient et leurs activités se déroulaient souvent la nuit. On considère d’ailleurs que c’est là que le pouvoir s’exerçait réellement, qu’il s’agisse d’affaires d’espionnage, de fiscalité, de législation, de commerce ou de bonnes mœurs, tout était du ressort de ces fonctionnaires et de leur police secrète. Afin que les ambassadeurs et hauts dignitaires ne soupçonnassent pas l’existence de cette administration cachée, elle avait installé ses bureaux dans des demi-étages du palais. De l’extérieur, on ne distinguait que de grandes fenêtres fermées semblables à celles des grandes salles du palais, mais en fait un plancher avait été installé à mi-hauteur de ces fenêtres; abritant ainsi de nombreux bureaux, salles de conseils, salle de torture, cachots en toute confidentialité.

PICT6793_20

PICT6794_20

Ce palais représente la plus grande œuvre d’imagination de Venise. Pendant une longue série d’années, les meilleurs architectes dirigèrent sa maçonnerie, les meilleurs peintres sa décoration. Ses façades, celle de la mer et celle de la Piazzetta se composent d’une épaisseur de murs massifs et polis soutenus par deux étages de piliers posés l’un sur l’autre. Il est surtout un musée magnifique avec ses salles entièrement décorées par les plus grands peintres dont le fameux Tintoret. On doit à ce dernier, avec l'assistance de son fils Domenico Tintoretto, l'immense toile du "Paradis" dans la salle du Grand Conseil (Maggiore Consiglio), passant pour être le plus grand tableau au monde avec ses 52 mètres de long.

PICT6796_20

PICT6797_20

PICT6804_20

PICT6807_20


Le Pont de Soupirs:

Le Pont des Soupirs ou Ponte dei Sospiri est l'un des nombreux ponts de Venise. Il passe au-dessus du Rio de Palazzo o de Canonica et relie les anciennes prisons aux cellules d'interrogatoires du Palais des Doges.

Le nom Pont des Soupirs suggère le soupir exprimé par les prisonniers conduits devant les juges, lors de leur dernier regard porté sur Venise. C'était donc la dernière image de la liberté pour ceux qui allaient finir leurs jours en prison.

PICT6347_20

Le Pont des Soupirs a été bâti en 1602 pour relier le Palais des Doges avec la Nouvelle Prison construite (et finie en 1614) par Antonio da Ponte, alors chef de service au Bureau du Sel de Venise.

Le pont est en marbre et pierre d'Istrie blanche. Deux fenêtres « grillagées » en pierre sont présentes sur chacune des deux faces du pont.

PICT6348_20

Ce « sarcophage volant », comme l'on appelé certains écrivains, avait en effet la particularité d'être un pont totalement fermé et ce afin non seulement d'empêcher que l'on puisse entendre les cris et lamentations des condamnés mais aussi pour que l'on ne puisse pas les voir.

Le fait que le pont soit totalement fermé était également une assurance pour la Sérénissime, que ses prisonniers ne pourraient essayer de s'échapper en le franchissant. Sinon la tentation de se jeter dans le canal aurait évidemment été trop grande.

PICT6590_20


Publicité
Publicité
8 février 2008

En marge du carnaval

PICT6343_20

PICT6346_20


PICT6822_20

7 février 2008

Portraits 7/7

PICT6880_20

PICT6896_20

PICT6950_20

PICT6956_20

PICT6959_20

PICT6962_20

PICT6964_20

PICT6983_20

PICT6988_20

7 février 2008

Portraits 6/7

PICT6761_20

PICT6764_20


PICT6774_20

PICT6779_20


PICT6783_20

PICT6785_20


PICT6847_20

PICT6866_20

7 février 2008

Portraits 5/7

PICT6693_20

PICT6702_20

PICT6720_20

PICT6729_20

PICT6736_20

PICT6742_20

PICT6743_20

PICT6748_20

PICT6754_20

PICT6768_20

7 février 2008

Portraits 4/7

PICT6639_20

PICT6777_20

PICT6778_20


PICT6641_20


PICT6645_20

PICT6646_20

PICT6655_20

PICT6656_20

PICT6659_20


PICT6661_20


Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 > >>
Le havre et ailleurs vu par Tce76
Publicité
Publicité