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Le havre et ailleurs vu par Tce76
4 février 2008

Plans larges 1/4

Historique:

Cette période de l'année constituait une opportunité de défoulement que les institutions elles-mêmes accordaient ; une parenthèse de liberté et de transgression concédée au peuple, à une date bien précise, afin de le détourner d'éventuels conflits sociaux. Une fois par an, le pauvre, déguisé, pouvait se sentir moins pauvre, grâce à cet accessoire magique, le masque, qui atténuait les barrières sociales.
Dans une société corrompue et libertine comme celle des dernières années de la République, le masque constituait une couverture morale nécessaire et irremplaçable. L'adultère régnait en maître, le vice du jeu ruinait des familles entières et obligeait les nobles à demander l?aumône au coin des rues. Le masque protégeait de toutes les hontes...

Ce n'est qu'à la fin des années 1970 que le Carnaval de Venise a revu le jour.
Mais l'esprit n'est plus du tout le même : autrefois on se déguisait pour oublier les réalités, se fondre et se régénérer dans le bain collectif carnavalesque.
Maintenant, il sert surtout à la relance du tourisme, pendant une période creuse de l'année et le masque ne sert plus guère qu'à se mettre en valeur au milieu d'une foule anonyme.

Les « mascareri » sont les artisans qui se consacrent à la fabrication de masques en papier mâché et en cuir. Leur « corporation » jouit d'un statut très ancien, datant de 1436. Ce métier qui avait complètement disparu à une certaine période, a refait surface en 1979.


Réalisés avec Panasonic Lumix TZ3 par Madame.

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Commentaires
A
En fait le Carnaval de Venise est une parade des fantasmes des autres temps, comme au musées de cire. L'événement rend en fait hommage aux artisans. On m'a raconté que le vrai Carnaval est celui des peu de maisons nobles qui restent ouvertes, où prennent place des somptueuses fêtes privées.<br /> <br /> J'ai fait ma maîtrise sur le Carnaval uruguayen, qui dure 6 semaines (le plus long au monde - mélange de théâtre musical et satire sociale). Les costumes sont pleins de fantaisie et ingéniosité et changent d'un carnaval à l'autre. C'est tout à fait populaire et créatif, pareil à Baranquilla, en Colombie. <br /> <br /> Malgré ses couleurs, le carnaval de Venise est triste, tout comme la ville qui était autre fois la capitale d'une république florissante, réduite maintenant à une attraction touristique.
T
Tony!<br /> Effectivement, la pdc sur le compact, c'est pas terrible. Mais comme tu l'as fort bien suggéré, le grand blanc arrive, et là... ça change tout!<br /> En fait, très vite, j'en ai eu marre de changer d'optique,et n'ayant pas 2 boitiers montés comme les pros, j'ai dit à Madame TCE de s'occuper des plans larges, et moi des détails. Normalement on y va crescendo, mais à un moment on plafonne!<br /> Demain ce sera les profils.
Y
Alors bravo Thierry c'est du lourd, tu nous offre un dépaysement fort sympathique. Tu nous met pafaitement en valeur tous ces costumes haut en couleur. Je félicite également madame Tce pour ses clichés. De mon côté j'ai beaucoup aimé de par leurs couleurs le 11ème et 12ème cliché de la partie by night.<br /> Amicalement.
R
Donc plus de 1000 photos en 3 jours je comprends mieux !<br /> <br /> Pour cette série, je trouvais les photos un peu "plates", après coup j'ai vu que c'était fait au compact, d'où cette pdc quasi inexistante.<br /> <br /> Mais bon je suppose que c'est stratégique, et que ça va aller créchendo pour arriver à du top ;o)<br /> <br /> Cela dit sur cette série, je trouve l'avant dernière la plus interessante (cadrage, pose, lumière même si lampadaire au dessus de la tête).<br /> <br /> PS : tu n'étais pas à Rio ce WE??? lol
Le havre et ailleurs vu par Tce76
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